Chenopodiastrum sp.

Observé par Tournefort entre Houmeriako et Kritsa, entre Réthymnon et le couvent d'Arcadi (Crète), à Amorgos.

La question des chénopodes est complexe. Dans son Botanicon Parisiense, Vaillant relève une confusion dans les planches de l'herbier de Tournefort qui leur sont consacrées (VAILLANT 1727). Ainsi, la planche ci-dessous désignée comme Chenopodium Pes anserinus 1 Tabern., correspond au Chenopodium Pes anserinus 2 Tabern. = Chenopodiastrum murale (L.) S.Fuentes.

Inversement, la planche désignée comme Chenopodium Pes anserinus 2 Tabern. correspond à Chenopodiastrum hybridum (L.) S.Fuentes, que Vaillant désigne comme Chenopodium Stramonii folio=Chenopodiastrum hybridum (L.) S.Fuentes, qui n'est pas connu dans les îles de la mer Égée.