Achillea aegyptiaca L.
Ptarmica incana pinnulis cristatis / Absinthium Santonium Aegyptiacum. Collection du MNHN-Paris
Ptarmica incana pinnulis cristatis / Absinthium Santonium Aegyptiacum C. B. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Ptarmica incana pinnulis cristatis Coroll. I. R. Herb. 37/ Absinthium Santonium Aegyptiacum C. B. Pin. 139. Aubriet (Claude). Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation.
Achillea aegyptiaca L., photo prise à Koufonissi, avril 2023.
Achillea aegyptiaca L., photo prise à Koufonissi, avril 2023.
Ptarmica incana pinnulis cristatis / Absinthium Santonium Aegyptiacum C. B. Aubriet (Claude). Ms 78, détail.
Ptarmica incana pinnulis cristatis / Absinthium Santonium Aegyptiacum C. B. Aubriet (Claude). Ms 78, détail.
Achillea aegyptiaca L., Donoussa, octobre 2022.
Achillea aegyptiaca L., photo prise à Koufonissi, avril 2023.
Ptarmica incana pinnulis cristatis Coroll. Inst. Rei Herbar. 37. Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
Achillea aegyptiaca L., Donoussa, octobre 2022. Cette espèce de Ptarmica est un sous-arbrisseau d’environ un pied de hauteur...
" Ptarmica incana pinnulis cristatis quae Absinthium Santonicum, Ægyptiacum B. p. On a oublié de décrire cette plante dans le chapître de l’Isle de Stenosa où elle se trouve en grande quantité, ainsi que les deux suivantes [Lunaria fruticosa perennis incana, Leucoii foliis et Limonium Bellidis folio minori et lanceolato]. Cette espèce de Ptarmica est un sous-arbrisseau d’environ un pied de hauteur, dont les racines sont grisâtres tirant sur le roux, épaisses au collet de 3 ou 4 lignes, ligneuses, accompagnées de fibres longues de 4 ou 5 pouces, tortues, chevelues. Elles poussent plusieurs têtes d’où naissent en foule des feuilles toutes blanches, longues de deux pouces et demi, sur la côte desquelles sont rangées tantôt alternativement et tantôt par paires, des pinnules longues de 2 ou 3 lignes sur une ligne et demie de large, découpées en 3 ou 4 quartiers comme en crête de coq, cotonneuses, blanches, amères, plus aromatiques que celles de l’absinthe. De ces têtes naissent des tiges hautes de 9 ou 10 pouces sur une ligne d’épais, cotonneuses, blanches, garnies de quelques feuilles semblables aux inférieures, mais plus petites. Chaque tige se termine par un bouquet de fleurs, large d’un pouce, plat en-dessus, composé de plusieurs fleurs fort serrées les unes contre les autres, et soutenues par des queues inégales. Le calice de ces fleurs est long de 2 lignes sur une de large, à plusieurs écailles cotonneuses, blanches, pointues, qui embrassent plusieurs fleurons dont nous ne vîmes pas la couleur. La couronne est à fleurons jaunes citron, large d’une ligne sur demi-ligne de long, portée ainsi que les fleurons sur des embryons qui deviennent dans la suite des graines plates, longues de demi-ligne, mais plus étroites, brunes, avec une petite bordure blanchâtre. Elles sont séparées entre elles par de petites feuilles blanches, membraneuses, pliées en gouttière. "