Convolvulus dorycnium L.
Observé par Tournefort entre Georgioúpoli et Rethymnon, entre Asomaton et Agia Triada, entre Périvolia et Kissamos (Crète), à Sifnos, Naxos, Ios, Folegandros (l'espèce n'est pas connue aujourd'hui dans ces deux îles).
Convolvulus ramosus, incanus, foliis Pilosellae, C B Pin 294, Anonyme. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Convolvulus dorycnium L., massif du Dikti, Crète, juillet 2023.
Convolvulus dorycnium L., Frangokastello, Crète, juillet 2023.
Convolvulus ramosus incanus, foliis Pilosellae, détail. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Convolvulus dorycnium L., fruit, Frangokastello, Crète, octobre 2018.
Convolvulus ramosus incanus, foliis Pilosellae. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Convolvulus dorycnium L., Naxos, avril 2023.
" Convolvulus incanus, ramosus, Pisosellae foliis C. B. Pin.
Cette plante produit une infinité de tiges hautes de 2 pieds, branchues, touffues et qui font comme une espèce de buisson arrondi, vert pâle et comme argenté. Elles sont épaisses de 2 lignes, difficiles à casser, semblables aux branches du Spartium d’Espagne, dégarnies le plus souvent de feuilles, si ce n’est vers le bas où elles sont longues d’un pouce et demi ou 2 pouces sur demi-pouce de large, obtuses, velues, vert pâle, semblables en quelques manière à celles du Convolvulus Linariae folio [=Convolvulus cantabrica L.], mais beaucoup plus grandes. Toutes les branches se terminent en pédicules longs d’un pouce et demi ou 2 qui soutiennent chacun une fleur en cloche haute de demi-pouce, mais évasée jusqu’à un pouce, et découpée en 5 crénelures fort légères. Ces fleurs sont couleur de chair fort clair, ornées en dehors d’une étoile à 5 rayons plus foncés. Le derrière est rétréci en tuyau dans lequel s’emboîte le pistil qui est un petit bouton blanc terminé par un filet de même couleur long de demi-pouce et fourchu. Des bords intérieurs de l’anneau s’élèvent 5 étamines un peu plus courtes, blanches, chargées d’un sommet gris-de-lin lavé, long d’une ligne. Le calice est une espèce de tuyau long de 2 lignes, blanchâtre, découpé en 5 parties obtuses. La plante mâchée est tant soit peu amère et comme mucilagineuse. "