transparentrgpd accord

Petromarula pinnata (L.) DC

Famille :
Campanulaceae
Rapunculus Creticus, petromarula J. B. Hist. 2, 811 / Rapunculus Creticus, petromarula, flore albo Coroll. I. R. Herb. 4

Observée par Tournefort à La Canée, Souda, MourniesAkrotiriStylos, entre Héraklion et Thrapsano, dans le Lassithi, entre Houmeriako et Kritsa, entre Ierápetra et Kalamafka, entre Ierápetra et Pefkos, à Arcadi, entre Asomaton et Vrisses, entre Arcadi et Réthymnon, à Kissamos (Crète).

 

" une très belle espèce " (ms 998 f. 60).

Rapunculus Creticus, petromarula J. B. Collection du MNHN-Paris

Rapunculus Creticus, petromarula J. B. Collection du MNHN-Paris

Rapunculus Creticus, petromarula J. Bauh. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation

Petromarula pinnata (L.) DC, Crète, avril 2018 Photo. Frédéric Tintilier.

Rapunculus Creticus, petromarula J. Bauh., détail

Petromarula pinnata (L.) DC, Crète, avril 2015. Photo Jean-Pierre Brizard.

Petromarula pinnata (L.) DC, Monastère Katholico, Crète, avril 2018.

Petromarula pinnata (L.) DC, Crète, avril 2018, forme blanche.

" Rapunculus Creticus, Petromarula J. B.

Cette plante naît dans les fentes des rochers. Sa racine est grosse comme le pouce au collet, dure, ligneuse, divisée en grosses fibres épaisses de 3 ou 4 lignes, longues de 8 ou 9 pouces, laiteuses, blanches, couvertes d’une peau roussâtre. De la tête de cette racine naissent plusieurs feuilles dont la côte a souvent près d’un pied de long, quelquefois demi pied seulement, sillonnée, avec des feuilles rangées quelquefois par paires, mais le plus souvent alternativement, longues d’un pouce sur 7 ou 8 lignes de large, lisses, vert pâle, découpées à grosses crénelures pointues, moindres que celles qui terminent la côte, laquelle a quelquefois plus d’un pouce de long. Du milieu de ces feuilles s’élèvent plusieurs tiges, hautes d’un pied et demi ou deux, épaisses de 3 ou 4 lignes, fermes, solides, lisses, cannelées, et comme bleuâtres. Les plus grandes sont branchues, les autres ne le sont guère, accompagnées seulement de quelques feuilles semblables aux premières, mais plus petites et qui vers le haut n’ont qu’un pouce de long avec des découpures fort étroites et fort pointues. Les fleurs naissent des aisselles d’autres feuilles, qui n’ont souvent que 3 ou 4 lignes de long, entassées par petits bouquets tout le long des branches et de la sommité de la tige, attachées 2 ou 3 ensemble à de petits brins purpurins, longs d’un demi pouce, courbés, dont les fleurs pendent 3 ou 4 ensemble, s’épanouissant alternativement, ce qui fait que cette plante fleurit pendant longtemps. Chaque fleur est un bassin découpé en étoile de 9 ou 10 lignes de diamètre, bleu lavé, fendu jusque vers le centre en 5 rayons sillonnés, larges d’une ligne, et pointus. Du milieu de la fleur s’élève le pistil haut de demi pouce, épais de demi ligne, tirant quelquefois vers le purpurin, chargé d’un bouton assez arrondi, entouré de 6 grosses étamines bleu foncé, qui embrassent le pistil en manière de balustres chargées chacune d’un sommet couvert d’une poussière rouge. Le calice est une comme un espèce de bassin pourpre foncé et sombre qui embrasse le derrière de la fleur. C’est une bossette à 5 pans divisée aussi en 5 pointes fort déliées. Toute la plante rend un lait douceâtre ".