Cytisus laniger (Desf.) DC.
Observé par Tournefort à La Canée, Souda, Akrotiri, entre Stylos et Réthymnon, entre Damasta et Héraklion, entre Houmeriako et Kritsa, entre Kalamafka et Males, entre Asomaton et Agia Triada, entre Réthymnon et Mélidoni (Crète), à Kimolos, à Milos, à Sifnos, Serifos, Paros, Naxos, Nicouria, Amorgos, Schinoussa, Irakliá, Ios, Folegandros.
Cytisus spinosus siliqua incana villosa, détail. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Cytisus laniger (Desf.) DC., Phalasarna, Crète, avril 2018.
Cytisus laniger (Desf.) DC., Irakliá, avril 2023.
Cytisus laniger (Desf.) DC., Antiparos, octobre 2022.
Cytisus laniger (Desf.) DC., Naxos, octobre 2020.
" Cytisus spinosus, siliqua incana, villosa
Cet arbre vient de la hauteur d’un homme quand les paysans ne le malmènent pas et naît par toute la Candie. Son tronc est quelquefois gros comme le bras, très dur, blanc sale en-dedans, couvert d’une écorce gercée, vert d’olive varié de grisâtre. Il est presque branchu dès le bas, et ses branches sont garnies de piquants longs d’un pouce, divisés en 3 pointes très dures, épaisses de près d’une ligne, vert pâle, noirâtres vert le haut. Ceux qui naissent le long des branches sont simples ordinairement, mais très fermes. Et c’est sur ces piquants que naissent les feuilles, tantôt seules, tantôt par petits bouquets 3 à 3 sur chaque pédicule, longues de 2 lignes et demie sur une ligne et demie de large, quelquefois échancrées en coeur, vert gai, celle du milieu étant un peu plus grandes que les autres. Leur pédicule est long de demi-pouce, sillonné, large d’un tiers de ligne ; les feuilles sont traversées simplement par une côte et tant soi peu pliées en gouttière. Les gousses naissent des aisselles de ces feuilles, longues d’environ un pouce sur 2 lignes de larges, épaisses de plus d’une ligne sur le dos, toutes hérissées de poils blancs fort épais. Leur dos est un peu ondé, elles sont obtuses à la pointe, finissent pourtant par un piquant assez pointu et relevé. Leur pédicule n’a que 2 lignes de long. Le tranchant est aigu. Elles s’ouvrent en 2 casses et renferment 2 ou 3 graines assez plates, presque orbiculaires, roux tirant sur le jaunâtre, luisantes, polies. Les jeunes branches et leurs piquants sont blanchâtres. Cette espèce s’élève plus haut que le Cytisus spinosus H. L. Bat., mais la fleur est de même. Je ne doute pas que P. Alpin n’en ait parlé sous quelques espèce d’Acacia, mais comme il n’a pas décrit les gousses, on ne saurait juger sous quelle espèce. Le Cytisus spinosus H. L. Bat. est d’un vert plus foncé et n’est pas si commun dans l’île [en réalité il n'y a qu'une espèce de Cytisus sur l'île : Cytisus laniger]. "