Daphne sericea Vahl
Observé par Tournefort entre Damasta et Héraklion, dans le Lassithi, entre Ierápetra et Kalamafka, entre Arcadi et le Psiloritis (Crète).
Daphne sericea Vahl, Lassithi, Crète, avril 2015. Photo Jean-Pierre Brizard.
" Thymelaea Oleae folio subtus incano et villoso
La racine est grosse comme le pouce, ligneuse, longue d’un pied et demi, roussâtre en dedans, couverte d’une écorce brune et gercée. Elle pousse une tige haute d’un pied, branchue dès sa naissance, grosse comme le doigt, blanche en dedans, couverte d’une écorce grisâtre et soyeuse ainsi que celle de la racine. Les branches sont touffues, dures, et poussent plusieurs jets épais d’une ligne, vert pâle, velus, sur lesquels naissent alternativement des feuilles semblables à celles de l’olivier, longues d’un pouce ou 15 lignes sur 6 ou 7 lignes de large, vert gai, luisantes, lisses par dessus, blanchâtres et fort velues par dessous, mucilagineuses quand on les mâche, point âcres d’abord, mais qui font sentir ensuite une légère impression de feu. A la sommité des branches naissent 3 ou 4 fleurs que je n’ai pas vues. Sèches, c’étaient des tuyaux partagés en 4 parties, dont le pistil devient une base [?] longue de 3 lignes sur 2 et demie d’épaisseur, un peu plus grosse par le bout d’en haut que par celui d’en bas, rouge orangé, charnue, pleine de suc, renfermant une seule graine oblongue, noirâtre, longue d’environ 2 lignes, remplie de 2 lobes blancs. "