Malva cretica subsp. cretica Cav.
Observée par Tournefort dans le golfe de Souda (Crète), Paros, Ios, Folegandros.
Malva hirsuta cretica. Collection du MNHN-Paris
Alcea Cretica, hirsuta. Collection du MNHN-Paris
Malva cretica subsp. cretica Cav., Crète, avril 2018. Photo Jean-Pierre Brizard.
Alcea Cretica, hirsuta. Collection du MNHN-Paris
" Alcea Cretica, hirsuta
Sa racine n’est qu’un filet blanc, long de 2 lignes, épais de 2 lignes, chevelu. Sa tige est haute de 5 ou 6 pouces, vert pâle, toute velue, dure, garnie alternativement de feuilles presque rondes vers le bas, crénelées proprement sur les bords, larges d’environ un pouce. Les autres se découpent plus profondément et celles qui sont vers le haut sont fendues jusqu'au pédicule. Ce pédicule dans les feuilles inférieures est long de 2 pouces mais il diminue jusqu’au bout où il n’a que 3 lignes de long, accompagné toujours à sa naissance de deux petites feuilles en manière d’oreilles longues seulement de 3 lignes, et pointues. Les fleurs naissent dans les aisselles supérieures, soutenues chacune par un pédicule long d’environ un pouce et fort velu. Chaque fleur est couleur de chair, taillée en bassin large d’environ demi pouce, recoupé en 5 quartiers fendus jusqu’au centre de la fleur, émoussés et crénelés sur les bords, rayés légèrement dans leur longueur. Du milieu du bassin s’élève une gaine toute chargée de petits brins bleuâtres qui sont comme autant d’étamines. Le pistil sort du fond du calice, caché dans cette gaine, et comme frangé. Le calice est découpé profondément en 5 parties, cannelées, velues, pointues, fort étroites, aussi longues et quelquefois plus longues que la fleur, garni à la base de 3 autres feuilles extrêmement petites. "