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Gossypium herbaceum L.

Famille :
Malvaceae
Genre :
Gossypium
Gossipium sive Xylon Dod. Pempt. 66 Lob. Hist. 370 / Xylon sive Gossipium herbaceum J. B. Hist. 1, 343

Observé par Tournefort entre Périvolia et Plakalona (Crète), Milos, Ios.

Gossypium ex Insulis m. aegei. Collection du MNHN-Paris

Xylon herbaceum J. B. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation

Xylon herbaceum J. B., détail.

Xylon herbaceum J. B., détail.

" Xylon herbaceum J. B.

La racine pique en fond, longue de 8 ou 9 pouces, quelquefois davantage, accompagnée de quelques fibres blanc sale en dehors, tirant sur le roussâtre. La tige est haute de 12 ou 13 pouces, velue vers le haut, droite, épaisse de 2 lignes, vert marbré de pointes noires, rougeâtre d’un côté, garnie alternativement de feuilles presque rondes, mais découpées en 5 quartiers larges de 4 pouces, semblables en quelque manière à celles de la Vigne, mais leurs bords ne sont pas crénelés, et les pointes des quartiers sont obtuses. Les feuilles sont vert tirant sur le brun, soutenues par un pédicule long de 2 pouces et demi, épais d’une ligne, vert pâle, rougeâtre en quelque endroit, qui fournit un gros nerf à chaque quartier. Les feuilles sont d’un goût styptique dans lequel on découvre quelque chose d’aigrelet. Des aisselles de ces feuilles, presque dès le bas, sortent des branches longues de 2 ou 3 pouces, velues, au bout desquelles sortent ordinairement une feuille ou deux, semblables aux autres, mais plus petites, et vis-à-vis du pédicule de cette feuille il en sort un autre, quelquefois deux, rougeâtres, longs d’un pouce, qui soutiennent chacun une fleur de même structure que celle de la mauve, longue d’un pouce et demi, partagée en 5 gros quartiers arrondis, jaunâtres, purpurin sale sur les bords, jaune pâle en dedans, avec une grosse tache purpurin foncé, luisante et comme cannelée et frangée, au bas de chaque quartier. Du fond de la fleur s’élève un tuyau blanc sale long de 7 ou 8 lignes chargé d’étamines de même couleur, dont les sommets sont jaunes. C’est dans ce tuyau que s’articule le pistil, qui est un bouton vert gai, conique, long de 4 ou 5 lignes, et à 4 coins. Le calice est une coupe vert pâle piquée de noir, légèrement crénelée sur les bords, entourée à la base d’une feuille en bassin, longue d’un pouce, partagée en 3 pièces jusque vers le centre, chaque pièce étant arrondie en oreillette dans l’endroit où elle fait le pli avec sa voisine. Ces pièces d’ailleurs sont découpées à grosses crénelures, fort pointues ; à la base des pédicules des fleurs il y a deux feuilles larges d’une ligne, longues de demi-pouce. "