Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin
Echinohora Pastinacae folio I. R. H, App. 656. Ex dono Gundelsheimer. Collection du MNHN-Paris
Echinophora Apii folio. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin, Paros, octobre 2022.
Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin, Milos, octobre 2021. Photo Jean-Pierre Brizard. Au milieu de chaque fleur il y a une tête plate, jaune plus foncé que les feuilles, qui représente le pistil.
Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin, Milos, octobre 2021. Photo Jean-Pierre Brizard. Les pédicules des autres fleurs de cette ombelle ne tombent pas, mais se rapprochant de la capsule qui est à leur centre, ils se durcissent et l’embrassent.
Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin, Naxos, avril 2023.
Echinophora Apii folio, détail.
Echinophora tenuifolia L. subsp. sibthorpiana (Guss.) Tutin, Milos, octobre 2021. Photo Jean-Pierre Brizard. Les premières feuilles sont presque couchées sur terre, vert blanchâtre, légèrement velues, assez semblables à celles du Persil de Macédoine, mais incisées un peu plus profondément.
" Echinophora Apii Macedonici folio
Sa racine vient de profond et on ne saurait l’arracher toute entière. Celle qui reste ordinairement aux tiges que l’on arrache est grosse comme le pouce, douceâtre, blanc sale, d’une odeur qui participe du Fenouil et de l’Anis, ainsi que toute la plante. La tige est haute d’un pied et demi, épaisse de 5 lignes, tortue en zigzag, vert pâle, légèrement velue, plein de moelle blanche, branchue quelquefois dès sa naissance, avec les branches fort étendues sur les côtés et qui se divisent en plusieurs brins formant une touffe et arrondie comme un petit buisson. Les premières feuilles sont presque couchées sur terre, longues de demi-pied sur 5 pouces de large, vert blanchâtre, légèrement velues, assez semblables à celles du Persil de Macédoine [= maceron], mais incisées un peu plus profondément. Les [pinnes ?] ou feuilles en particulier étant longues de demi-pouce, attachées à une côte sillonnée ainsi que dans les plantes ombellifères, et cette côte embrasse la tige par une base blanchâtre et cannelée. Ces feuilles sont
fermes et leurs crénelures fort aiguës. Elles diminuent à mesure qu’elles s’approchent de la sommité, mais les feuilles en particulier n’en sont pas plus petites, et ressemblent en quelque manière aux feuilles de Laserpitium. Tout en haut elles n’ont qu’environ 2 ou 3 lignes de long et sont le plus souvent à 3 pointes. La sommité est toute occupée par de petits bouquets de fleurs d’un pouce ou de 15 lignes de diamètre, à 3 ou 4 rayons inégaux dont le centre est entouré par 3 ou 4 feuilles pointues, longues de 3 ou 4 lignes sur une ligne de large. Chaque rayon soutient une ombelle de fleurs à 5 feuilles chacunes, longues seulement de demi-ligne, jaune pâle, avec la pointe recourbée en dedans. Au milieu de chaque fleur il y a une tête plate, jaune plus foncé que les feuilles, qui représente le pistil. D’autour de cette tête sortent 5 étamines jaune pâle, longues d’une ligne et demie, chargées de sommets fort menus. A la base des pédicules qui soutiennent les fleurs et qui n’ont qu’environ 3 lignes de long, il y a ordinairement une pointe longue d’une ligne et demie, crochue, un peu recourbée en bas, et toutes ces pointes font comme une étoile à la base de chaque petite ombelle du gros bouquet. Toutes ces fleurs tombent sans laisser aucune graine, excepté celle qui est au centre de l’ombelle car elle se gonfle ainsi que le calice commun de toute l’ombelle, et ces deux parties ensemble forment une capsule longue d’environ 5 ligne, pointue par les deux bouts, épaisse de 2 lignes et demie, cannelée, qui renferme une seule graine semblable à un grain de seigle. Les pédicules des autres fleurs de cette ombelle ne tombent pas, mais se rapprochant de la capsule qui est à leur centre, ils se durcissent et l’embrassent. "