Ephedra fragilis subsp. campylopoda (C.A.Mey.) auct.
Observé par Tournefort entre Thrapsano et Plati, entre Houmeriako et Kritsa (Crète), à Sifnos et à Naxos, Nicouria, Amorgos, Schinoussa.
Ephedra Cretica tenuioribus & rarioribus flagellis. Collection du MNHN-Paris
Equisetum alpinum P. Alp. Exot. Aubriet (Claude). Ms 78. Collection du MNHN-Paris - Direction des bibliothèques et de la documentation
Ephedra fragilis subsp. campylopoda (C.A.Mey.), Naxos, octobre 2020.
4 rangs d’écailles verdâtres, de l’entre-deux desquelles sortent des étamines longues d’une ligne et demie, blanchâtres, chargées chacune d’un sommet jaune... Ephedra fragilis subsp. campylopoda (C.A.Mey.), Tylissos, Crète, automne 2018.
Cette bourse se gonfle, devient charnue, pleine de suc, rouge orangé, couverte d’une fleur [sic] semblable à celles des Prunes, fraîche, presque ovale... Ephedra fragilis subsp. campylopoda (C.A.Mey.), Naxos, octobre 2020.
Ephedra fragilis subsp. campylopoda (C.A.Mey.), Tylissos, Crète, avril 2018.
Equisetum montanum P. Alp.
Les tiges sont des sarments longs d’un pied ou davantage, épais de 2 lignes, couchés le plus souvent sur les rochers, rougeâtres, gercés, cassants, verdâtres avec un peu de moelle, ligneux, articulés. Ils poussent des branches composées de plusieurs pièces, épaisses de 3 quarts de ligne, cylindriques, vert de mer, articulées les unes avec les autres. Les endroits des articulations sont marqués par un petit cercle membraneux et rougeâtre. Ces branches sont subdivisées en plusieurs autres branches étendues sur les côtés, touffues et qui pendent des rochers. De l’endroit de l’articulation naissent des fleurs 3 ou 4 ensemble. Chaque fleur est un bouton presque conique, long d’environ 2 lignes, composé de 4 rangs d’écailles verdâtres, quelquefois rougeâtres, longues d’environ demi-ligne, épaisses et charnues, de l’entre-deux desquelles sortent des étamines longues d’une ligne et demie, blanchâtres, chargées chacune d’un sommet jaune. Les pieds de cette plante qui fleurissent ne portent pas de graines. Elles naissent sur d’autres pieds qui ne fleurissent pas. Elles commencent par des embryons qui ont pour ainsi dire la figure d’un petit gland, attachés aux articulations des branches par un pédicule long de demi-ligne qui soutient un petit calice emboîté sur une calotte membraneuse qui enveloppe deux jeunes graines coniques et fendues au bout. Cette bourse se gonfle, devient charnue, pleine de suc, rouge orangé, couverte d’une fleur [sic] semblable à celles des Prunes, fraîche, presque ovale, longue de 4 lignes, enveloppant les graines jusqu’à la pointe quoique fendue, glaireuse en-dedans, assez fade. La coupe du calice qui est au bas de cette bourse devient aussi charnue. Les fruits sont durs, coriaces, noirs, et ressemblent à des pépins longs de 3 lignes, bossus en-dehors et quelquefois presque triangulaires, plats du côté qu’ils se touchent, blancs en dedans.