Heliotropium supinum L.
Heliotropium Seriphium humifusum flore minimo, semine magno. Heliotropium minus Dioscoridis. Collection du MNHN-Paris
Heliotropium humifusum flore minimo, semine magno Coroll I R herb 7. Joseph Pitton de Tournefort. Relation d’un Voyage du Levant, fait par ordre du Roy. Contenant l’histoire ancienne & moderne de plusieurs Isles de l’Archipel, de Constantinople, vol. I, Paris, Imprimerie Royale, 1717. p. 222. Source Wikimedia Commons.
"Plante assez rare de l'île de Naxos".
Heliotropium supinum L., photo prise en Crète, Kournas, octobre 2018.
Heliotropium supinum L., photo prise en Crète, Kournas, octobre 2018.
" Heliotropium humifusum flore minimo, semine magno, quod Heliotropium minus Dioscoridis
La racine est longue de 2 pouces, blanche, chevelue, épaisse d’environ une ligne, et pousse plusieurs tiges tout à fait couchées sur terre, dont les plus longues ont 7 ou 8 pouces de long, épaisses d’une ligne, vert pâle et velues, branchues, accompagnées de feuilles presque ovales, longues de demi-pouce sur 4 ligne de large, vert pâle aussi, velues, veinées et de même tissure que celles de l’heliotropium commun, d’un goût un peu plus âcre. Elles diminuent vers le haut, excepté tout proche de la sommité, où elles n’ont que 3 ou 4 lignes de long. Cette sommité ainsi que les branches se termine par un épi en queue de scorpion, long d’un pouce ou 15 lignes, chargé de 2 rangs de fleurs blanches de même figure que celles de l’ordinaire, mais qui ont demi-ligne de large, découpées en 5 pointes, avec le fond verdâtre. Le pistile avorte ordinairement et l’on ne trouve qu’une graine assez grosse, que Dioscoride a comparée à une petite verrue. Cette graine est longue d’une ligne et demie, large d’une ligne, bossue d’un côté, plate de l’autre, aboutissant en pointe, couverte d’une peau blanchâtre sous laquelle il y en a une autre noirâtre qui recouvre une espèce de coque pleine de moelle blanche. Cette plante vient dans les champs. "