Heliotropium hirsutissimum Grauer
Heliotropium majus villosum flore magno inodoro. Collection du MNHN-Paris
Heliotropium latifolium villosum magno flore. Aubriet (Claude). Ms 78. Muséum national d'histoire naturelle (Paris) - Direction des bibliothèques et de la documentation
Heliotropium hirsutissimum Grauer, Milos, octobre 2021.
Heliotropium hirsutissimum Grauer, Milos, octobre 2021. Photo Jean-Pierre Brizard.
Heliotropium hirsutissimum Grauer, Milos, octobre 2021. Photo Jean-Pierre Brizard.
" Heliotropium majus villosum et flore majore
La racine est longue de 7 ou 8 poucse, épaisse de 2 lignes, blanc sale, piquant en fond, accompagnée de quelques fibres. Elle pousse une tige haute d’un pied ou d’un pied et demi, épaisse de 2 ou 3 lignes, branchue presque dès la naissance, gris cendré, couverte de grands poils, accompagnée de feuilles longues d’un pouce et demi ou 2 pouces sur 9 ou 10 lignes de large, ovales pointues, parsemées de poils fort longs ainsi que la tige, et soutenues par des pédicules longs d’un pouce et demi ou deux. De leurs aisselles naissent plusieurs branches garnies de feuilles semblables aux précédentes, mais plus petites, et qui à la fin perdent leur pédicule. Toutes ces branches se terminent en brin ou queues longues de 4 ou 5 pouces, chargées de 2 rangs de fleurs fort serrées, courbées en queue de scorpion. Chaque fleur est haute de 3 lignes, évasée en bassin blanc long de 2 lignes et demie, godronné en 5 gros plis qui forment une espèce d’étoile blanche dont le centre est jaune, et renferme cinq étamines fort courtes, blanchâtres, avec des sommets jaunâtres. Le derrière de la fleur est percé et reçoit un pistil ou bouton à 4 coins qui deviennent ensuite des semences. La fleur est à 4 feuilles longues d’une ligne. Toute la plante, mâchée, a quelque chose d’âcre et de désagréable et pue comme la langue de Chien surtout lorsqu’elle est sèche. "