Scorzonera cretica Willd.
Observé par Tournefort entre Damasta et Héraklion, entre le golfe de Mirambellou et Ierapétra, entre Ierápetra et Kalamafka, sur le mont Dikti, entre Males et Ierápetra, entre Ierápetra et Pefkos (Crète).
Scorzonera cretica Willd. Botanic Garden and Botanical Museum Berlin-Dahlem, Freie Universität Berlin. Specimen of the voyage of J.P. de Tournefort and A. Gundelsheimer
Sorzonera cretica Willd., Keramès, Crète, avril 2018.
Sorzonera cretica Willd., Keramès, Crète, avril 2018.
Sorzonera cretica Willd., Crète, avril 2015. Photo Jean-Pierre Brizard.
" Scorzonera Cretica, angustifolia, semine tomentoso
Sa racine est grosse comme le petit doigt, blanchâtre en dedans, couverte d’une écorce noirâtre, et rendant du lait. Elle pousse plusieurs têtes d’où naissent des feuilles longues de 4 ou 5 pouces, tout à fait semblables à celles de la Serpentina Math. Car elles n’ont qu’environ une ligne de large, lisses, vert gai, parsemées de quelques poils sur les bords, s’enveloppant les unes les autres par une base membraneuse, blanche, longue de 7 ou 8 lignes sur 4 de large. Les tiges ne s’élèvent guère qu’à la hauteur de 5 ou 6 pouces, cannelées, accompagnées de 2 ou 3 feuilles qui n’ont que 3 ou 4 lignes de long sur demi ligne de large. Chaque tige soutient une fleur du diamètre de 8 ou 9 lignes, dont les demi fleurons sont jaunes, pâles, larges d’une ligne, équarris à la pointe, crénelés, légèrement rayés de rouge sur le dos. De leur base qui est fistuleuse sort une gaine fort étroite au travers de laquelle passe un filet plus long et fourchu. Le calice est long de demi pouce, a double rang de feuilles vert pâle, dont les bords sont blanchâtres. Le dernier rang [est] beaucoup plus long que les feuilles qui tiennent au pédicule. "